Je suis très heureux et fier de vous annoncer la sortie d’un livre sur le rugby que j’ai illustré.
« L’Histoire illustrée du XV de France »
Ce livre est édité par Hugo Sport. Il retrace l’histoire de l’équipe de France de rugby depuis sa création. Il est disponible depuis le 16 octobre 2024 en librairie.
Une immense joie
Cette nouvelle publication représente pour moi un quatrième livre illustré et un deuxième livre consacré au sport. J’apprécie particulièrement dessiner les villes, le sport, l’histoire et la musique. Parmi ces thématiques, ce projet en rassemble 2. Donc je n’ai pas hésité longtemps quand La maison d’éditions Hugo Publishing m’a proposé ce défi.
Un gros défi graphique
Uniformiser l’iconographie dans un style graphique qu’il faudra maintenir du début à la fin du projet. Garder la même exigence sur une aussi longue durée et sur un volume d’illustrations aussi important aura été le principal défi. En me lançant dans l’aventure je savais que le challenge serait exigeant et c’est ce qui m’a motivé. Le rugby implique de nombreux joueurs sur le terrain souvent entremêlés. Comment représenter un stade, un terrain et sa pelouse ? Comment représenter une ligne de touche, comment dessiner des poteaux et un piquet de touche, par quel procédé graphique dessiner une foule de spectateurs vue de loin et une foule vue dans un plan plus rapproché, un portrait, les maillots, la pluie, la boue, les chaussures.
Cadrage débordement
En ayant déjà illustré le tennis et le cyclisme j’ai déjà abordé certains de ces problèmes, mais dans le cadre du rugby la problématique était 100 fois plus dense.
Par exemple, avec le tennis le dessin d’un joueur ou d’une joueuse est graphiquement plus esthétique sur le revers. Car sur le coup droit on ne peut pas serrer le cadre si on veut avoir la raquette dans le cadre de l’illustration. De même, le service suppose quelques problèmes en termes de cadrage. Aussi pour les actions du rugby, j’ ai souvent resserré les espaces entre le ballon et le joueur sur les passes et les touches pour être près du jeu. Alors j’ai opté pour des perches bien perpendiculaires au terrain sans effets de perspective car au final dans la maquette du livre cela aurait été disgracieux d’avoir des perches qui fuient en travers de la page. Bref je me suis impliqué à 100% dans le projet.
La tablette graphique a bien chauffé et mon ordinateur a tourné à plein régime durant ces mois de travail. Durant la réalisation de ces illustrations, j’ai mis en place de nouvelles techniques graphiques pour être plus efficace ; Aussi, j’ai fonctionné par lots et par étapes pour diminuer le temps que je passais à changer d’outils. Cette optimisation réfléchie s’est avérée indispensable pour tenir les délais. Elle s’est mise en place au fur et à mesure de manière empirique. Ainsi, une étape de la mise en couleur s’est passée dans Affinity Designer en vectoriel avant reprise et finalisation, dans Photoshop des ombres et lumières.
L’histoire illustrée du XV de France
Éditeur : Hugo Sport (16 octobre 2024)
Auteurs : Ludovic Ninet – Julien Dugué
Langue : Français
Relié : 208 pages
ISBN-10 : 2755670843
ISBN-13 : 978-2755670844
Poids de l’article : 788 g
En route pour les viennoiseries. J’ai été soufflé par la beauté de Vienne. Après mon voyage à Berlin un perfectionnement de mon accent allemand s’imposait. C’est la raison pour laquelle j’ai placé Vienne dans mon viseur. Lorsque j’ai ouvert mon guide touristique avant le départ, j’ai regardé les principales choses à faire dans cette ville. Rien ne laissait présager ce que j’ai découvert sur place. Des palais et des statues à tous les coins de rues des parcs et des châteaux à foisons. Des façades aux couleurs acidulées, des trottoirs bien lustrés et des dorures et des enluminures in Hülle und Fülle. Et cerise dans le schnaps un temps radieux pour faire scintiller les tableaux de Klimt comme cela s’impose.
Valses de Vienne
Au programme de ces 3 jours. On commence par gravir les 300 marches pour monter dans la cathédrale Saint-Etienne pour s’échauffer (Stephansdom) et regarder à quoi Vienne ressemble dans son ensemble. Ensuite un passage devant la déesse Athéna et le parlement autrichien puis visite du Musée Leopold dans le MuseumsQuartier. Là, les peintres autrichiens sont brillants. Gustav Klimt, Egon Schiele, Oskar Kokoschka. Puis un crochet par Maria-Theresien Platz et un passage bucolique dans les allées du Burggarten. Le château du Belvédère à la tombée de la nuit. (sehr romantisch cet Eugène de Savoie).
Impasse sur le musée de Sissi et le musée des carrosses impériaux de Vienne pour privilégier une excursion au château de Schonbrunn et sa kolossal gloriette. Ventre Saint-Gris ! Voilà un jardin à la française comme je les aime. Un tour dans la grande roue du Prater pour voir le monde de là-haut. Ensuite quelques visites immobilières entre la Hundertwasser, la maison de Mozart et l’appartement de Sigmund Freud pour finir une petite tranche d’analyse. Remonter sur le ring vers l’hôtel de ville et silloner les rues de la Hofburg le tout arrosé de bière et de frites pour finir en beauté. Les yeux pleins d’étoiles je n’ai pas eu le temps de tout voir. Alors il faudra que je re-Vienne.
Verführt und Verlassent
Choisir c’est renoncer et parmi les belles photos prises lors de ce séjour à Vienne je dois renoncer à vous présenter de nombreuses jolies photos. O tempora, o mores. Toutefois je vous présente une belle sélection de clichés.
Cet été, c’est le centenaire du Tour de France 1924. La fameuse épopée des forçats de la route que le journaliste Albert Londres a raconté dans son reportage. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de partager les illustrations du récit Les forçats de la route que j’ai réalisées à l’occasion de cet anniversaire des 100 ans. (Je remercie Catherine Feunten pour la direction artistique qu’elle m’a apportée en me dirigeant sur ce projet ambitieux).
Les 25 illustrations digitales correspondent à des passages du texte sélectionnés dans le récit d’Albert Londres.
Le parcours du tour de France 1924
Le 18e Tour de France s’est déroulé du 22 juin au 20 juillet 1924 sur 15 étapes pour 5 425 km. Les étapes sont très longues si bien qu’elles se poursuivent la nuit. Avec une carte du parcours on comprend mieux pourquoi les 2 tiers du peloton vont abandonner la course.
De Paris (Luna Park) au Havre
1re étape le 22 juin 1924
Hier, ils dînaient encore à onze heures et demie du soir dans un restaurant de la Porte Maillot ; on aurait juré une fête vénitienne car ces hommes, avec leurs maillots bariolés, ressemblaient de loin à des lampions.
[…]
Et cent cinquante-sept hommes prirent la route
Un quart d’heure plus tard, j’aperçus le numéro 223 qui changeait un pneu sur un trottoir. C’était le premier guignard. J’arrêtai ma Renault.
– Eh bien ! lui dis-je, vous n’êtes pas verni.
Il me répondit :
– Il faut bien qu’il y en ait un qui commence.
[…]
Dans le peloton des meilleurs, c’est la poursuite ; de grosses voitures peinent à les suivre. Tout le Havre est sur cinq kilomètres de route. On entend crier par mille voix :
– Bottecchia ! Henri ! Francis !
C’est Bottecchia qui, en pleine ville, donne le dernier coup de jarret vainqueur, et le second est Ville, dit Jésus, dit Pactole.
[…]
De Cherbourg à Brest
3e étape le 26 juin 1924
Les frères Pélissier et Ville abandonnent
Nous étions à Granville et six heures sonnaient. Des coureurs, soudain, défilèrent. Aussitôt la foule, sûre de son affaire cria :
– Henri ! Francis !
[…]
Coutances. Une compagnie de gosses discute le coup.
– Avez-vous vu les Pélissier ?
– Même que je les ai touchés, répond un morveux.
– Tu sais où ils sont ? …
– Au café de la gare. Tout le monde y est.
[…]
Les Pélissier n’ont pas que des jambes ils ont une tête et, dans cette tête, des jugements.
– Vous n’avez pas idée de ce qu’est le Tour de France, dit Henri, c’est un calvaire. Et encore, le chemin de Croix n’avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l’arrivée. Voulez-vous voir comment nous marchons ? tenez…
[…]
De Brest aux Sables d’Olonne
4e étape – le 28 juin 1924
Voilà un fauve qui sur le bord de la route dévore du caoutchouc avec férocité. C’est le maillot jaune Bottecchia. Il a crevé. Bottecchia, pour aller plus vite, arrache son pneu à pleines dents.
[…]
Nantes. Foule. Pont écroulé. Alors ils passent la Loire sur un pont de bateaux qui se soulève et s’affaisse comme une poitrine qui soupire. Alavoine est en tête de cette course à pied, il boit un coup, bouteille à la bouche, et on le dirait sonnant du clairon pour entraîner le régiment.
[…]
Des Sables d’Olonne à Bayonne
5e étape – le 30 juin 1924
482 kilomètres
– Avez-vous mangé ?
– J’ai mangé quelques colifichets dérisoires, dit-il aussi j’ai faim.
Les ténébreux qui tiennent bon sont désormais des ténébreux lumineux, et cela sans plaisanterie. Car pour suivre le peloton, il faut qu’ils fassent ce qu’en langage sportif on appelle des étincelles ! Mais la course continue c’est la cinquième étape.
[…]
Le maréchal des logis de gendarmerie crie à ses concitoyens enthousiastes : Faites place pour laisser passer ces messieurs les bicyclistes !
Ils sont partis à dix heures du soir des Sables ; ils arriveront à dix-huit heures trente. Cela fera vingt heures et demie de selle pour cette étape.
[…]
La fête commencera jeudi, ainsi le veut la chanson de la route : Fini de se promener c’est demain les Pyrénées.
De Bayonne à Luchon
6e étape le 2 juillet 1924
Une homme, les cuisses épuisées, s’est couché sur le talus. Passe le 207, le Nivernais. Alors, l’homme couché lui dit :
– Tu es plus fort que moi, Garby ! je te salue !
[…]
Le Tourmalet est un méchant col ; le long de son chemin, il aligne les vaincus. Un routier pleure, les deux pieds dans un petit torrent ;
[…]
Il tient un médaillon à la main :
Ah ! si c’était pas pour toi ! dit-il.
C’est la photographie de son gosse.
[…]
De Luchon à Perpignan
7e étape le 4 juillet 1924
Mais ils doivent monter à mille neuf cent vingt-cinq mètres, au Puymorens. Le vent souffle, comme en mer, avec son bruit de soie, ainsi qu’il fait dans un voile d’un trois-mâts. L’orage recouvre les montagnes comme une bâche. A grands pas la poussière marche en paquets, furieuse, et aveugle tout. C’est là-dedans que, en tête, luttent Bottecchia et Alancourt.
[…]
De Perpignan à Toulon
8e étape – le 6 juillet 1924
Les courses sont l’amusement du public. Il ne faut cependant pas les confondre avec une corrida. Les coureurs ne sont pas des taureaux, il ne doit pas y avoir tentative de mise à mort à la fin du spectacle.
[…]
Il reste encore sept étapes, des mesures de précaution s’imposent.
Ce sont des prix que l’on a promis à ces garçons, et non des civières.
[…]
De Toulon à Nice
9e étape le 8 juillet 1924
Le maréchal est Alphonse Baugé. Il est commandant en chef des coureurs cyclistes… de ceux du Tour de France, de ceux des Six Jours, de ceux des courses classiques, des routiers et des pistards : Alfonse Baugé est l’animateur de la pédale française. C’est le seul homme que, de nos jours, je crois capable d’accomplir un miracle. Il ferait monter un garçon sur une bicyclette qui n’aurait ni selle, ni guidon ! Alphonse Baugé finira canonisé.
[…]
– Vous pouvez télégraphier que le nombre des bactéries du Tour de France est de seize à dix-neuf millions par mètre cube d’air ! …
Ce n’est pas sans motif que je vous livre ces calculs, c’est pour vous faire comprendre l’événement de cette étape. Dix-neuf millions de bactéries arrivent à faire substance si épaisse, qu’aujourd’hui Bottecchia a disparu dans cette poussière.
[…]
L’arrivée d’Alavoine ne fut pas mal non plus. La poisse l’avait quittée. Il parut le troisième. Il était au milieu de la rue, épuisé. Mais il gênait la circulation. Un sergent de ville s’approcha :
– Allons, plus vite ! plus vite ! circulez ! Alavoine sortit un couteau de sa besace, le tendit au représentant de l’autorité et, d’une voix sans souffle :
– Bien, mon vieux tue-moi tout de suite !…
[…]
De Briançon à Gex
11e étape le 12 juillet 1924
Voici, toutefois, ce que j’ai vu dans la montée et la descente de l’Izoard et du Galibier.
Quand ils les gravissaient, ils ne semblaient plus appuyer sur les pédales, mais déraciner de gros arbres. Ils tiraient de toute leur force quelque chose d’invisible, caché au fond du sol, mais la chose ne venait jamais. Ils faisaient : » Hein ! Hein ! » comme les boulangers la nuit devant leur pétrin.
[…]
Et, en roue libre, coupant le vent, il dévale, l’oeil anxieux.
Je me suis arrêté au bas d’une grande côte.
En trombe, un par un, je les vois descendre.
J’ai peur ! me crie un routier d’une voix grelottante.
[…]
De Metz à Dunkerque
14e étape le 18 juillet 1924
Cette autre chanson commença exactement à minuit juste, à Metz, et se termina à neuf heures moins le quart, ce soir à Dunkerque. Prenons-la par le début.
Il pleuvait et le vent soufflait ; il faisait un temps à ne pas mettre un cochon d’Inde sur le balcon.
Traînant leur vélocipède, les coureurs, d’un pas mou, apparurent un à un et, sous un vent debout, le départ dut donné.
[…]
Partis plus de cent cinquante, ils reviennent soixante !…
De Dunkerque à Paris (Parc des Princes)
15e étape le 20 juillet 1924
Ils allaient sur la route qui n' »tait pas à eux. On leur barrait le chemin. A leur nez, on fermait les passages à niveau.
Les vaches, les oies, les chiens, les hommes se jetaient dans leurs jambes. Ce n’était pas le grand supplice. Le grand supplice les a pris au départ et les mènera jusqu’à Paris. Il s’agit des autos. Trente jours durant, ces voitures ont raboté la route sur le flanc des coureurs. Elles l’ont rabotée en montant, elles l’ont rabotée en descendant. Cela faisait d’immense copeaux de poussière. Les yeux brûlés, la bouche desséchée ils ont supporté la poussière sans rien dire.
[…]
C’était leur dernier « Tour ». Ils s’étaient préparés pour le gagner. Ils voulaient finir en beauté. La chance et Bottecchia ne l’ont pas voulu.
– Oh c’est triste ! me disait Thys, roulant hier à côté de moi.
Alors Alavoine, qui suivait, laissa tomber, sans relever la tête :
– Oui, c’est bien triste, après quinze ans de « rame » consciencieuse, de dételer comme une vieille bique dans la poussière du vainqueur.
[…]
Les forçats de la route – Albert Londres Le Petit Parisien, 20 juillet 1924
Dessins et croquis réalisés dans différents lieux de Montpellier en étant tout seul ou avec le groupe Meetup. Balade en ville et croquis dans le quartier de l’Ecusson à Montpellier sont au programme. Au coeur de Montpellier, j’ai eu le temps de faire quelques dessins sur les pages d’un vieux carnet de voyage que j’avais sous le bras. Donc il s’agit de croquis en ville réalisés sur place, en direct, au feutre noir en utilisant la double page pour représenter le paysage et les monuments historiques Montpelliérains.
Placé sur les rives du Lez sous un beau soleil pour le premier croquis pour une parenthèse arts créatifs. Dans un deuxième temps, je me suis installé place de la Canourgue, lieu incontournable de la ville, pour dessiner la vue que l’on peut admirer sur les toits de Montpellier. Alors la ville m’inspire si bien que j’ai peint Montpellier à l’aquarelle à 3 reprises. Cependant ce n’est pas le sujet qui a le plus de succès en terme de commandes. A ce jour, Bordeaux Arles et Paris représentent beaucoup plus de ventes.
Les réunions Meetup Dessine moi Montpellier on repris après une longue période d’arrêt en raison de la crise sanitaire. Le croquis de la rue Terral avec sa belle perspective sur l’église Sainte-Anne m’a inspiré une prochaine aquarelle. C’est-à-dire une quatrième peinture.
Illustration
Rue Terral
Rue du Jardin Durand
Avenue de Lodève
Corum
Place de la Canourgue
Monuments
Peyrou
Le jardin des Plantes
Le Jardin Anglais
La cabane au fond du jardin
Les Rives du Lez
Arbre Blanc
Pont Juvenal
Concert à Montpellier
Concert au Gazette Café
Croquis à Sète
Après avoir dégusté une délicieuse Tielle, séance de dessin très agréable, au bord du Canal Royal à Sète. Tout cela m’a donné l’inspiration pour une prochaine aquarelle Sétoise car mon assiette avait un petit goût de reviens-y. Toutefois il ne faudra pas confondre mon assiette et ma palette.
Série de croquis réalisée dans différents endroits de la ville d’Arles. Les dessins au feutre dans les petites rues du centre historique, la place majeure, l’espace Van Gogh les monuments, les terrasses et les arènes. J’ai pu remplir quelques pages de mon carnet de croquis avec des dessins des rues d’Arles en profitant du souffle épique de l’inspiration que j’ai ressenti en parcourant la cité antique. J’ai eu le temps de faire 6 dessins avec un lavis à l’encre de chine. Par la suite, je pense reprendre ces dessins pour les mettre en couleur sur ordinateur comme je l’ai fait avec un dessin de Bordeaux.
Aussi j’ai hâte de retourner en Provence pour reprendre cette série de croquis Arlésiens où je l’ai laissé l’été dernier. C’est-à-dire sous les arcades de l’espace Van Gogh. J’ai repéré encore une multitude d’endroits qui ont attiré mon oeil de dessinateur. Pour moi, le patrimoine architectural arlésien est une source d’inspiration intarissable pour dessiner. Le centre historique d’Arles depuis les quais, la place de Forum, les Arènes et le marché de la vieille ville. Mais d’abord il faut que je retourne gribouiller à Paris. Montmartre me manque.
Dessins Arles
Croquis Rue Balechou
Croquis Rue Jean Granaud
Croquis Rue Diderot
Croquis Rue Robert Doisneau
Croquis Arles depuis la place de la Major
Croquis Espace Van Gogh
Rue Arlesienne
Je prévois de venir pour la prochaine édition du festival de dessin de Arles qui se déroulera du 12 avril au 11 mai 2025. C’est marqué dans mon agenda.
Il ne reste plus grand chose de mes études de la langue allemande. C’est ce que j’ai pu constater lors de mon séjour à Berlin. En profitant du vol direct depuis Montpellier avec Transavia, j’ai découvert la capitale Allemande pour la première fois et j’ai été emballé par ce que j’ai pu voir durant mon séjour. J’ai admiré la Porte de Brandebourg et j’ai pris le temps de faire quelques croquis dans la ville. J’ai pu profiter de l’air frais dans les parcs et déambuler dans le jardin de Tiergarten.
Quelle jolie langue !
Une chose qui m’a frappé durant mon voyage à Berlin, c’est l’avance que les allemands ont sur nous français dans la gestion des déchets et la protection de la nature intégrée au coeur de la ville et des lieux publics. La consigne est active sur les bouteilles en verre. C’est le signe indubitable d’une Kolossale cohérence. En France, il faudra des années de réflexion pour venir à bout du greenwashing sur le recyclage des emballages à usage unique.
Ce point environnemental étant fait, je peux témoigner de l’émotion que j’ai ressenti devant le mémorial du mur de Berlin à Bernauer Strasse. J’avais une dizaine d’années lors de la chute du mur. Le voir devant moi et ressentir les souffrances qu’il a causées, c’était le moment le plus fort et marquant de mon expérience Berlinoise.
Sur le régime alimentaire Kebab / Currywurst, je suis arrivé rapidement à saturation. Alors je passerai donc rapidement sur l’impression que m’a fait la nourriture. Il y a sûrement de meilleures adresses.
Pour compenser mon régime dissocié, j’ai beaucoup marché durant mon séjour et Berlin est une ville très vaste. J’ai bien exploité mon Guide du Routard. Balade avenue du Kurfürstendamm, visite du Parc de Tempelhof, journée à Potsdam et découverte du château de Sanssouci. L’autre point que j’ai apprécié à Berlin c’est le réseau de transport qui permet de se déplacer facilement d’un point à un autre.
J’ai bien profité de ma virée Berlinoise. Une fois de retour chez moi, je prolonge mon expérience en regardant La Vie des Autres et en lisant la Trilogie Berlinoise de Philip Kerr puis Alexanderplatz le roman d’Alfred Döblin.
Dessin d’architecture dans les rues de Paris et principalement dans le 5ème arrondissement entre la rue Mouffetard et le Panthéon. Quelle chance j’ai de pouvoir dessiner Paris durant cet été si particulier. En restant rive gauche, je me suis concentré sur les rues du 5ème arr même si j’ai tenté quelques excursions hors du quartier. Lorsque je regarde mes croquis parisiens, je vois que j’ai franchi un palier en termes de qualité et de rapidité. J’attends la reprise des Meetups avec impatience. Mis bout à bout, ces dessins constituent une promenade originale dans Paris. Je vous invite à suivre mes pas.
Passage des Postes
Pour mes dessins de Paris, j’ai arpenté le quartier. Dans le 5ème arrondissement le passage des Postes m’a tapé dans l’oeil. La voie descend tranquillement vers la rue Mouffetard et offre une jolie perspective. Dans un deuxième temps, j’ai repris le dessin sous Photoshop pour faire des essais de mise en couleur.
Rue Rollin
Après avoir cherché un lieu à dessiner dans le 5ème arrondissement, j’ai été intrigué par les escaliers qui donnent accès à la rue Rollin. Je cherche surtout les immeubles qui penchent et la rue Rollin offre des inclinaisons improbables dans ses élévations.
Rue Descartes
Je me suis installé devant le 1 rue Descartes pour dessiner la place Jacqueline de Romilly et le dôme du Panthéon. Les immeubles penchent à gauche et à droite pour mon plus grand amusement.
Rue des Lyonnais
Dans le 5ème arrondissement, la rue des Lyonnais a retenu mon attention avec sa pente douce et ses hauts immeubles.
Excursion hors du 5ème
Place Dauphine
J’ai un petit faible pour la place Dauphine. Crayon en main, je me suis positionné en face du restaurant Ma salle à Manger pour dessiner le lieu. Comme pour le dessin du passage des Postes, je l’ai mis en couleur avec Photoshop.
Place des Vosges
Ce dessin de la place des Vosges a été réalisé lors d’un Meetup du Groupe Dessine moi Paris. Nous étions tous assis au centre de la place, adossés à la statue de Louis XIII.
Pont Neuf
Sur les quais de Seine, les péniches offrent un premier plan intéressant devant le Pont-Neuf. Je garde un bon souvenir de cette séance de dessin.
Place Furstenberg
Croquis urbain réalisé lors de mon séjour à Paris durant l’été 2020. Masqué, je me suis rendu Place Furstenberg pour dessiner cette charmante petite place Germanopratine.
En plus de mes dessins de Paris dans les carnets de croquis, je vous invite à découvrir mes peintures parisiennes.
Située dans le 4ème arrondissement de Paris, la Tour Saint-Jacques est le vestige de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, démolie après la Révolution française. Construit entre 1508 et 1522, cet édifice gothique de 54 mètres de haut est un point de passage pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1836, la Ville de Paris fait l’acquisition de la tour. Lorsque je vivais à Paris, la tour était en travaux, recouverte par des bâches. Alors j’ai dû attendre la fin de la restauration du monument pour la découvrir.
Cet été 2021, j’ai visité la tour et j’ai gravi les 300 marches du monument pour admirer le magnifique panorama à 360° sur les toits de Paris. Depuis le sommet de l’édifice on peut voir Beaubourg, la Seine, l’Hôtel de Ville, la cathédrale Notre-Dame et le Panthéon, la Butte Montmartre et le Sacré Coeur, la Tour Eiffel. L’association Des Mots et Des Arts organise la visite qui dure environ 1h. Je recommande vivement cette visite qui présente l’histoire du monument historique situé au centre de la capitale.
Frenchaussette est une marque de chaussettes de fabrication française qui s’attachent grâce à un bouton pression très pratique.
Pour répondre au brief illustration web pour frenchaussette, j’ai produit 2 illustrations numériques destinées à la promotion de ces attachantes chaussettes françaises. Ces 2 visuels sont actuellement visibles sur le site web de la marque dans un carrousel. Les dessins vectoriels sont réalisés avec l’aide du logiciel Affinity Designer. Il est parfait pour produire ces bannières de marketing digital. Je réponds souvent à des demandes de créations d’infographie pour le web.
En freelance, j’apprécie la collaboration avec des interlocuteurs qui arrivent avec une idée précise de ce qu’ils souhaitent obtenir pour la promotion de leur marque. C’est le cas ici avec Alban. puisque nos échanges nos goûts et nos idées en termes d’illustration et ainsi trouver une direction commune d’identité de marque.
La premier dessin numérique représente une famille qui arbore les chaussettes de la marque Frenchaussette au centre d’un appartement. Dans l’ouverture de la fenêtre, les paires de chaussettes sèchent sur le fil à linge fixées avec leurs boutons pression. (bannière web horizontale technique vectorielle)
Puis la deuxième illustration représente une carte de France vue du ciel et les miniatures de certains monuments historiques représentatifs de notre patrimoine architectural. Les chaussettes sont présentées grâce à un jeu d’échelle au de niveau des pieds que l’on peut voir marcher au milieu des monuments. (bannière web horizontales technique vectorielle)
A la fois éthique et esthétique, comme vous pouvez le voir le thème est inspirant.
Le hasard du web fait bien les choses. J’engage la relocalisation de ma garde robe en commençant par mes sous-vêtements. Alors je monte en charge.
Pour bien ranger vos chaussettes et vous habiller éthique avec Frenchaussette, consultez la boutique frenchaussette.fr
De l’eau de l’encre, des gris et du noir. Dessins parisiens mis en valeur au lavis d’encre de Chine. Les premiers dessins publiés se concentrent sur le 5ème arrondissement, quartier de la capitale qui donne l’inspiration en ce moment. Ainsi, je débute une série de dessins de Paris réalisés au feutre et au lavis d’encre de chine. Je m’impose quelques contraintes pour que cela soit plus amusant :
– triptyque de 3 dessins carrés publiés sur mon compte instagram pour former un ensemble graphique.
(Si vous n’utilisez pas Instagram je vous propose de voir les dessins sur Pixelfed).
Je commence cette série de dessins de Paris avec du lavis à l’encre de chine mais le passage à l’encre de couleur au cours du projet n’est pas exclus. Alors la cerise sur le carnet de voyage serait que ces images racontent une histoire.
Pour ouvrir les festivités, j’ai dessiné 3 premiers carrés qui viennent former un vue panoramique avec la Seine et la cathédrale Notre-Dame de Paris observées depuis la tour Zamansky à Jussieu. Puis un dessin de architecture impressionnante de l’église Saint-Etienne-du-Mont et la place Sainte Geneviève depuis le Panthéon.
Après, je me suis intéressé aux bâtiments de Jussieu et la place de la Contrescarpe dans son ancienne forme. Au passage, je préfère l’ancienne version de la place. J’ajoute à cette série un dessin du Sacré-Cœur vu du ciel.
Je viens de découvrir le brou de noix et sa jolie teinte couleur café. Son utilisation prochaine sur de futurs croquis parisiens est prévue. Je fais aussi des essais de papiers avec différentes teintes pour voir ce que cela peut apporter au rendu.