Retour à Sceaux, le passé au lasso
Ici Sceaux
Je n’étais pas retourné à Sceaux depuis 26 ans. J’y suis revenu par hasard en profitant de ce bel après-midi de septembre pour une randonnée dans le passé. C’est mon retour à Sceaux.
Les souvenirs que j’en ai gardé sont flous et embués. À l’époque, j’avais moins de 10 ans. Alors, je me rappelle de la maison, de la passerelle qu’il faut emprunter pour traverser les voies du RER. Je me souviens des pavillons du quartier, d’un étrange marché, et de quelques ares du parc de Sceaux. Comme Jacques Tardi représente la banlieue parisienne dans ses cases de BD.
Madelaine de Sceaux
A l’arrivée, il me semble que la gare n’a pas trop changé. La rue et la maison n’ont pas bougé. La colline au loin, semble avoir eu moins de chance puisque des barres de béton hirsutes attaquent la ligne d’horizon. En ce qui concerne le marché dont j’avais le souvenir, après enquête, il s’agit du centre commercial des Blagis dont la forme extraordinaire avait marqué ma mémoire d’enfant. Enfin dans le parc de Sceaux je retrouve les mêmes perspectives bucoliques avec son splendide château, ses bassins et ses fontaines. 181 hectares verdoyants.
Finalement, je rentre à Paris le coeur content. Après ce retour à Sceaux, je peux dire que les lieux dont je me souvenais sont restés intacts.



